Jour 32: marché de Manosque du week-end
07h00, nous voici près à partir pour le marché de Manosque qui se déroule aujourd'hui sur la place Marcel Pagnol, tout en haut de la vielle ville. Le camion de Karim est chargé du pain restant de la veille, avec un stock très limité de pains aux graines, devant l'engouement qu'a suscité ses quelques jours de vacances pour la semaine suivante.
Arrivé à Manosque, et alors que nous sommes en train de décharger le camion, Karim est pris d'un affreux doute: mais où est donc la balance de pesée? Il faudra peu de temps pour qu'il s’aperçoive qu'en fait, elle est restée dans son fournil, en charge, et qu'il ne l'a pas emmenée avec lui ce matin. Limans est à une bonne demi-heure de route d'ici, ce qui veut dire qu'au cas où il repartirait la chercher, il ne serait pas de retour avant au moins 08h30, heure où beaucoup de clients seront déjà passés. Or qui dit pas de balance dit pas de vente car pratiquement tous les produits de Karim sont vendus au poids. Heureusement, la solidarité des forains va sauver sa matinée et l'un d'eux va lui proposer de lui en prêter une, moyennant un rapide A/R chez lui, à Manosque.
7h45 me voici donc livré à moi-même pour installer le stand, le barnum, les pains, les étiquettes de prix... et servir les premiers clients matinaux qui viennent chercher leur pain réservé, sans qu'il ait été bien clair pour moi lesquels Karim a mis de côté. Heureusement là encore, les forains voisins vont se montrer très aidants en m'aidant à peser les produits et à faire le compte de ce que je dois facturer.
Heureusement, Karim sera de retour rapidement et malgré une période d'intense stress, le temps de surmonter la déception de son oubli, tout va rapidement rentrer dans l'ordre et le stock va très vite se retouver limité. A 11h, voici ce qu'il reste:
Moi, et 3 pains! Nous avons été dé-va-li-sés en deux temps trois mouvements, beaucoup de demandes sur son pain aux graines qui a trouvé une clientèle de fidèles et qui repart très déçu de voir l'étale dépouillée de tous ses pains. Nous passerons les 1h30 restantes de marché à nous excuser de ne pas avoir prévu assez. En même temps, la semaine passé, Karim avait produit autant mais était reparti avec 10 kg d'invendus... La difficulté de prévoir la venue des gens et la demande, tellement fluctuante d'une semaine à l'autre.
12h30, nos chemins se séparent, je remercie chaleureusement Karim pour tous les bons conseils qu'il m'a prodigués. J'ai passé un très bon moment avec lui cette semaine et j'aurai plaisir à venir le revoir dans quelques mois pour suivre comment évolue son activité. Je n'ai aucun doute qu'elle est promise à un beau développement, tant j'ai senti une clientèle très adhérente à ses produits.
Cela conclut ces trois semaines très riches de stage au cours desquelles j'ai beaucoup appris, dont je sors quand même épuisé mais satisfait du gap de progrès que je constate sur la maîtrise de certains gestes et une meilleure appréhension de ce que peut être une affaire menée en autonomie individuelle.
Arrivé à Manosque, et alors que nous sommes en train de décharger le camion, Karim est pris d'un affreux doute: mais où est donc la balance de pesée? Il faudra peu de temps pour qu'il s’aperçoive qu'en fait, elle est restée dans son fournil, en charge, et qu'il ne l'a pas emmenée avec lui ce matin. Limans est à une bonne demi-heure de route d'ici, ce qui veut dire qu'au cas où il repartirait la chercher, il ne serait pas de retour avant au moins 08h30, heure où beaucoup de clients seront déjà passés. Or qui dit pas de balance dit pas de vente car pratiquement tous les produits de Karim sont vendus au poids. Heureusement, la solidarité des forains va sauver sa matinée et l'un d'eux va lui proposer de lui en prêter une, moyennant un rapide A/R chez lui, à Manosque.
7h45 me voici donc livré à moi-même pour installer le stand, le barnum, les pains, les étiquettes de prix... et servir les premiers clients matinaux qui viennent chercher leur pain réservé, sans qu'il ait été bien clair pour moi lesquels Karim a mis de côté. Heureusement là encore, les forains voisins vont se montrer très aidants en m'aidant à peser les produits et à faire le compte de ce que je dois facturer.
Heureusement, Karim sera de retour rapidement et malgré une période d'intense stress, le temps de surmonter la déception de son oubli, tout va rapidement rentrer dans l'ordre et le stock va très vite se retouver limité. A 11h, voici ce qu'il reste:
Moi, et 3 pains! Nous avons été dé-va-li-sés en deux temps trois mouvements, beaucoup de demandes sur son pain aux graines qui a trouvé une clientèle de fidèles et qui repart très déçu de voir l'étale dépouillée de tous ses pains. Nous passerons les 1h30 restantes de marché à nous excuser de ne pas avoir prévu assez. En même temps, la semaine passé, Karim avait produit autant mais était reparti avec 10 kg d'invendus... La difficulté de prévoir la venue des gens et la demande, tellement fluctuante d'une semaine à l'autre.
12h30, nos chemins se séparent, je remercie chaleureusement Karim pour tous les bons conseils qu'il m'a prodigués. J'ai passé un très bon moment avec lui cette semaine et j'aurai plaisir à venir le revoir dans quelques mois pour suivre comment évolue son activité. Je n'ai aucun doute qu'elle est promise à un beau développement, tant j'ai senti une clientèle très adhérente à ses produits.
Cela conclut ces trois semaines très riches de stage au cours desquelles j'ai beaucoup appris, dont je sors quand même épuisé mais satisfait du gap de progrès que je constate sur la maîtrise de certains gestes et une meilleure appréhension de ce que peut être une affaire menée en autonomie individuelle.
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